Comme tous les métiers de bouche, le métier de charcutier-traiteur attire chaque année de nombreux adultes en reconversion professionnelle. Quels diplômes permettent d'accéder à ce métier en formation continue ? On vous aide à préparer votre projet professionnel !
Quel diplôme en formation continue pour être charcutier-traiteur (CQP, CAP charcutier-traiteur, etc.) ?
La formation idéale pour les adultes en reconversion professionnelle souhaitant devenir charcutier-traiteur est le CQP charcutier préparateur artisanal. Les certificats de qualification professionnelle sont en effet des formations destinées aux adultes, qui se concentrent uniquement sur les enseignements techniques et non les enseignements généraux, et elles sont donc souvent plus rapides que les formations classiques.
Le CQP charcutier préparateur artisanal est dispensé par l'ENSMV (école nationale supérieure des métiers de la viande). La durée de la formation est de 10 mois, dont une partie passée en entreprise. L'apprenant adulte peut en effet suivre cette formation par la voie de l'alternance en signant un contrat de professionnalisation, ce qui lui permet d'être rémunéré tout au long de sa formation.
S'il le souhaite, le porteur de projet peut également passer un CAP charcutier-traiteur. Il peut alors bénéficier d'une prise en charge partielle ou totale de sa formation grâce à son compte personnel de formation (CPF), et choisir de maintenir son activité salariale actuelle en parallèle à sa formation.
Comment devenir boucher-charcutier rapidement ?
Le boucher-charcutier-traiteur est un professionnel polyvalent, qui maîtrise tout autant la découpe et la préparation des viandes de bœuf, mouton, volaille, lapin, etc. que celles de la viande de porc. Il produit des pièces de viande pour une vente telle quelle ou pour une intégration dans des fabrications charcutières ou dans des plats cuisinés de toutes sortes. Parce qu'il a un savoir-faire étendu, il bénéficie d'un meilleur salaire que le charcutier-traiteur et peut accéder plus rapidement à des postes à responsabilités.
Les salariés et demandeurs d'emploi en reconversion professionnelle peuvent cumuler un CQP charcutier préparateur artisanal et un CQP boucher afin d'exercer l'activité de boucher-charcutier-traiteur. Ils peuvent également opter pour des formations plus longues, telles que le bac pro boucher-charcutier-traiteur ou le CAP boucher suivi du CAP charcutier-traiteur. Ces parcours demandent cependant entre 2 et 3 ans d'études à temps plein.
Comment être un bon charcutier-traiteur ?
Le métier de charcutier-traiteur demande des aptitudes et qualités variées. L'artisan doit non seulement avoir des connaissances poussées dans l'anatomie du porc, les différentes pièces de viande et leurs utilisations, les règles d'hygiène et de sécurité en vigueur, etc., mais également des connaissances en cuisine et ce pour tous types de matières premières (viandes, poissons crus, fruits et légumes, etc.).
Un bon charcutier-traiteur doit faire preuve de créativité afin d'inventer et de perfectionner ses recettes de produits de charcuterie et de produits traiteur. Il doit également se montrer rigoureux, en particulier concernant les normes d'hygiène et de sécurité alimentaire, mais également pour l'organisation de son planning et du planning de ses équipes. Il a un vrai sens du contact et sait travailler en équipe, transmettre son savoir-faire et ses techniques professionnelles à ses collègues et aux apprentis, ou encore nouer des liens avec sa clientèle.
Il doit également avoir une bonne condition physique (transport de charges lourdes, manipulation d'outils encombrants et tranchants, travail en station debout, travail en chambre froide, etc.).
Comment se porte le secteur de la boucherie-charcuterie artisanale ?
Le secteur de la boucherie-charcuterie reste au cœur des traditions françaises et résiste pour le moment aux différentes crises sanitaires et économiques. La quasi-totalité des ménages français consomme de la viande et un ou plusieurs types de charcuterie, et ces habitudes ne changent pas. Le secteur évolue cependant, avec des ventes plus nombreuses en grande distribution que dans les commerces de proximité.
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