21 000 décès sont causés chaque année par des accidents de la vie courante en France. C’est ce que révèle la dernière étude publiée en janvier. Outre l’issue fatale, ces accidents laissent des séquelles. Mais, en tant que commerçant ou artisan de l’alimentaire, est-on assuré dans ces situations ?
Après les cancers et les maladies cardiovasculaires, ce sont bien les accidents domestiques qui tuent le plus. Pour comparaison, les accidents de la route faisaient six fois moins de victimes, avec 3 500 tués en 2016.
Chutes, étouffements, brûlures, coupures…
Les causes les plus fréquentes de décès restent les chutes, suivies par les étouffements et les suffocations. Santé publique France estime le nombre total de victimes (blessés inclus) à quelque 12 millions de personnes. Les hospitalisations concernent des situations multiples comme le heurt par lancement d’objet, les accidents de bricolage comme ceux liés à l’utilisation de tondeuses à gazon… impliquant 5 millions de consultations par an aux urgences.
Jeunes, plus âgés, hommes, femmes : tous concernés !
Si les plus âgés représentent les victimes de premier plan des accidents de la vie courante – que ce soit à leur domicile ou en maison de retraite – les jeunes actifs ne sont pas épargnés. Sur les 25 à 44 ans, on constate une surmortalité importante des hommes. Les intoxications et les chutes restent les premières causes d’accident. Pour les seniors, les femmes sont plus nombreuses à être victimes la plupart du temps de « fausses routes » ou de chutes mortelles.
Enfin, les enfants dont le nombre de décès diminue (221 en 2012) sont victimes de noyade, d’étouffement ou de chute. Mais n’oublions pas que si les accidents domestiques régressent chez les moins de 14 ans, ils demeurent la principale cause de mortalité.
Comment être indemnisé ?
Si le gouvernement lutte principalement contre les accidents de la route, il n’en reste pas moins que ceux qui surviennent chez soi peuvent laisser plus de séquelles irréversibles, bouleversant la vie familiale des victimes. Or, si on ne s’est pas assuré pour cela, les personnes seules responsables de leurs blessures ne sont pas couvertes pour les dommages subis. Les garanties des accidents de la vie (Gav) répondent à ces besoins.
Les artisans et les commerçants de l’alimentaire, sur qui reposent de nombreuses responsabilités, sont incités à être attentifs à anticiper les blessures qui peuvent survenir tant au domicile, durant leurs loisirs que dans leur commerce.
Utilisation de découpeuse, couteaux, machines dangereuses… ils sont en effet particulièrement exposés aux risques de se blesser. Or le régime obligatoire et la complémentaire santé n’interviendront que pour le remboursement des soins. En cas d’invalidité, le régime obligatoire ne versera une rente qu’à partir de 66 % de perte de capacité de travail (en savoir plus sur le taux d'invalidité). Et les préjudices économiques (perte de revenus…) et physiques ne seront pas pris en compte. Avec MAPAGAV et l’option MAPAGAV Pro, les professionnels sont bien couverts : l’indemnisation peut atteindre 1 million d’euros. Les formules de MAPAGAV sont ouvertes à tous, sans sélection médicale. Il est possible de choisir entre deux seuils d’intervention et d’adapter sa cotisation en fonction de sa structure familiale. De plus, la cotisation est plutôt modique : elle s’élève, par exemple, à 10,30 euros par mois pour une formule à 10 % et pour une personne seule. Alors pourquoi attendre ?
Label d’excellence pour MAPAGAV
Pour la sixième année consécutive, MAPAGAV a été récompensé par un Label d’excellence pour 2017. Les critères reconnus comme différenciateurs par les analystes des Dossiers de l’épargne sont :
- Les deux formules indemnitaires avec des seuils d’intervention en cas d’invalidité de 5 % et 10 %.
- La couverture des accidents de la circulation et la protection du conducteur incluse.
- La couverture des accidents professionnels avec l’option MAPAGAV Pro.
- L’assistance incluant des garanties de protection juridique.
- Les tarifs très compétitifs.
Sources :
Chiffre 2012 issu du Bulletin épidémiologique hebdomadaire publié le 10 janvier 2017.
Le Monde, 10 janvier 2017.