Il n'est pas toujours évident de trouver un emploi, mais il existe quelques astuces pour faciliter ses recherches. Découvrez dans cet article les particularités de la recherche d'emploi pour le métier de fleuriste !
Les offres d'emploi
Quelles entreprises embauchent des fleuristes (ateliers, jardineries, etc.) ?
Les fleuristes travaillent dans des entreprises de toutes sortes : boutique artisanale de fleurs et de végétaux, atelier de compositions florales, jardineries, rayon spécialisé en grande surface ou dans un commerce polyvalent, organisateur de réception et de mariage, etc.
Les conditions de travail varient d'une entreprise à l'autre. C'est également le cas pour les salaires, même si les entreprises dont l'activité principale est la confection et la vente d'arrangements de végétaux doivent toutes appliquer les salaires minimums imposés par la convention collective nationale des fleuristes, de la vente et des services des animaux familiers.
Les fleuristes auront par ailleurs plus d'indépendance dans les petites entreprises artisanales.
Où rechercher des offres d'emploi ?
Les offres d'emploi de fleuriste peuvent se trouver sur des sites d'emploi généraux et notoires :
- Pôle emploi
- Indeed
- Monster
- Météojob
- Le Bon Coin
- Etc.
Ces sites permettent de rechercher des offres par intitulé et de les filtrer selon la localisation géographique, le type de contrat ou encore les tranches de salaire. Il est également possible de définir des alertes, afin d'être prévenu dès qu'une nouvelle offre pour le métier de fleuriste est postée en ligne. Cela permet de se montrer réactif et d'être parmi les premiers à postuler à cette offre.
Comment faciliter son recrutement en apprentissage (apprenti fleuriste ou aide-fleuriste) ?
Les jeunes en recherche d'un apprentissage n'ont souvent pas ou que peu d'expérience professionnelle. Ils peuvent cependant mettre en avant dans leur candidature leurs activités extrascolaires et intérêts, en particulier s’ils ont un caractère artistique et/ou manuel. Ces 2 qualités sont en effet essentielles au métier de fleuriste et pourront faire la différence auprès des recruteurs.
Les offres d'apprentissage sont recensées sur les sites d'emploi généraux cités plus haut ainsi que sur des sites spécialisés dans les contrats en alternance :
- alternance.emploi.gouv.fr
- alternance.fr
- labonnealternance.pole-emploi.fr
- 1jeune1solution.gouv.fr
Le métier
Qu'est-ce que le métier de fleuriste ?
Les fleuristes confectionnent et vendent des arrangements végétaux : bouquets de fleurs fraîches, bouquets secs, compositions végétales, etc. Ils accueillent et conseillent leurs clients quant au choix et à l'entretien de leurs plantes. Ils s'approvisionnent en végétaux sur des marchés spécialisés, auprès de grossistes ou auprès de fournisseurs partenaires. Ils s'assurent que les plantes sont transportées et stockées dans des conditions optimales et ils veillent au quotidien à leur bon entretien.
Lorsqu'ils ont un poste à responsabilité ou qu'ils sont gérants de leur propre commerce, les artisans ont également des tâches en gestion administrative, financière et humaine.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la profession ?
Le métier de fleuriste est exigeant. L'artisan s'expose en effet à de nombreux risques professionnels, tels que :
- Les maux de dos et douleurs articulaires liés à la manutention de charges lourdes et au travail permanent en station debout
- Les coupures (avec une épineuse, un sécateur, etc.)
- Les piqûres (de ronces, etc.)
- Les chutes de plain-pied notamment si le sol est mouillé ou encombré de terre et de débris végétaux
- Les allergies cutanées
- Les risques psychosociaux (stress, burnout, etc.) dus à la fatigue, aux journées longues, ou encore à une clientèle difficile
L'artisan doit par ailleurs constamment travailler dans un environnement frais et humide.
Malgré cela, la profession reste passionnante et valorisante. Le métier est à la fois artisanal et artistique, et les professionnels font ainsi appel à leur sens créatif en plus de leurs compétences techniques. Ils sont également souvent au contact des clients qui, dans la très grande majorité des cas, n'hésitent pas à exprimer leur satisfaction pour un travail bien fait.
Quel diplôme pour devenir fleuriste (CAP, BTM, etc.) ?
Il existe 4 formations spécifiques à la fleuristerie :
- Le CAP fleuriste
- Le BP fleuriste après un CAP fleuriste
- Le BTM fleuriste après un CAP fleuriste
- Le BM fleuriste après un BP fleuriste ou un BTM fleuriste, ou après un CAP fleuriste et au moins 5 ans d'expérience professionnelle hors temps d'apprentissage
Aucun de ces diplômes n'est obligatoire pour exercer l'activité de fleuriste, mais ils facilitent grandement la recherche d'emploi.
Comment devenir fleuriste à 40 ans ?
Tout adulte qui le désire peut devenir fleuriste, même sans diplôme. Ceux qui souhaitent monter en compétences et suivre une formation certifiante peuvent préparer un CAP fleuriste. Cette formation dure généralement un an pour les adultes. Certains organismes proposent des cours à distance, ce qui est idéal pour les personnes ayant des contraintes personnelles (par exemple des enfants à garder) ou professionnelles (maintien d'un emploi salarié en parallèle de la formation).
Ces formations à destination des adultes sont payantes. Le porteur de projet peut utiliser son CPF (Compte Personnel de Formation) pour les financer, ou recevoir une aide de Pôle emploi s'il est demandeur d'emploi. Il peut également bénéficier d'une aide financière du Conseil régional ou du Conseil départemental, sous certaines conditions.
Quel est le salaire d'un fleuriste ?
Un fleuriste peut toucher le SMIC à ses débuts de carrière, entre 2 000 et 3 000 euros net par mois lorsqu'il occupe un poste à responsabilité (agent de maîtrise ou cadre), et parfois bien plus lorsqu'il est gérant d'une entreprise à succès.
Est-ce rentable d'ouvrir un magasin de fleurs ?
Il faut en général entre un an et quelques années pour qu'un commerce de fleurs et végétaux devienne rentable, c'est-à-dire pour que les revenus totaux de la boutique soient supérieurs à l'investissement initial de l'entrepreneur. La durée exacte dépend du montant de l'investissement (qui peut aller de 10 000 euros à plus de 100 000 euros) et du succès de l'entreprise.
