Tout savoir sur les remorques magasins

Commerçant ambulant sert cliente

Le modèle des commerces ambulants est particulièrement intéressant pour les entrepreneurs, qui ont moins de charges d’exploitation à payer et qui bénéficient de plus de liberté entrepreneuriale. Grâce à leurs boutiques itinérantes, les professionnels vont directement à l’encontre des clients, soit sur les marchés, les foires et les halles, soit en faisant la tournée des villes et des villages, soit en s’installant sur les bords de route. Ils utilisent pour cela des camions magasins ou des remorques magasins. On vous en dit un peu plus sur ces dernières !

Pour quels métiers la remorque magasin est-elle adaptée (snack ambulant, food truck, primeur, friterie, artisanat sur marché, etc.) ?

Les remorques magasins sont idéales pour de très nombreux types de métier, parmi lesquels ont peut citer :

Les métiers de bouche (boulangeries, pâtisseries, boucheries, charcuteries, poissonneries, glaceries, confiseries, chocolateries, primeurs, cavistes, etc.)
Les restaurateurs (food trucks, snacks ambulants, friteries, marchands de churros, crêperies, etc.)
Les artisans (bijoutiers, fabricants de textile, sculpteurs, artistes, etc.)
Les commerçants (épiciers, marchands de thés et de cafés, marchands de bières, libraires, etc.)

Elles prennent moins de place qu’un camion magasin et peuvent être installées sur la très grande majorité des emplacements de marché. Il existe de nombreux fabricants français de remorques magasins qui sauront concevoir et aménager une remorque adaptée aux besoins spécifiques du professionnel.

Quel véhicule pour tracter une remorque magasin vide ou avec aménagements ?

Tous les véhicules motorisés sont soumis à des contraintes de charge. Les remorques les plus lourdes ne pourront ainsi pas être tractées par certaines voitures légères. Afin de savoir si un véhicule peut tracter une remorque magasin, il convient de regarder les indications mentionnées sur sa carte grise :

Le PTRA correspond au poids total roulant autorisé, c’est-à-dire le poids total autorisé du véhicule et de la remorque combinés
Le PTAC correspond au poids total autorisé en charge, c’est-à-dire le poids maximal du véhicule et de son chargement

Un véhicule pourra donc tracter une remorque dont le poids maximal sera égal à PTRA — PTAC du véhicule.

Faut-il un permis spécial ?

Lorsque le PTAC de la remorque est de moins de 750 kg, un permis B suffit. Lorsque le PTAC de la remorque est supérieur à 750 kg, il existe 2 cas de figure :

La masse maximale autorisée pour le véhicule tractant + la remorque est inférieure à 4250 kg — Il faut avoir le permis B et suivre un stage d’une journée, sans examen.
La masse maximale autorisée pour le véhicule tractant + la remorque est supérieure à 4250 kg — Il faut avoir le permis BE.

Quel est le prix d’une remorque magasin ?

Tout dépend du type de commerce ambulant et des équipements présents dans la remorque. Le prix varie ainsi considérablement selon qu’il s’agit d’une remorque pour un fabricant de textile, qui ne nécessite donc aucun équipement électrique particulier, ou d’une remorque pour boucher, qui devra être dotée d’une vitrine et d’une réserve réfrigérée, ou encore d’une remorque pour de la restauration rapide, qui devra être équipée d’appareils de cuisson et d’une hotte.

Vaut-il mieux acheter une remorque neuve ou d’occasion ?

Parce qu’elles ne sont pas motorisées, les remorques ne perdent que peu de valeur avec le temps, contrairement aux véhicules motorisés qui perdent près de 50 % de leur valeur au bout de 4 à 5 ans. La différence de prix entre une remorque magasin neuve et une remorque magasin d’occasion sera donc moindre, et ne justifie pas toujours la prise de risques. En effet, si l’entrepreneur achète une remorque magasin d’occasion déjà aménagée, il peut plus ou moins rapidement rencontrer des dysfonctionnements d’équipement qui pourront nécessiter des réparations coûteuses, voire un remplacement du matériel.

L’achat d’une remorque magasin d’occasion aménagée permet malgré tout de réaliser des économies et peut s’avérer une bonne affaire, dès lors que l’entrepreneur vérifie le bon état de l’ensemble des équipements avant de signer l’acte de vente.