Être responsable face à l'alcool
L’alcool, synonyme de fête, de détente ou de divertissement, est souvent utilisé avec un manque de prudence.
Bien souvent le sentiment d’euphorie et confiance en soi provoqué par la prise d’alcool fait perdre de vue les risques qui se dissimulent derrière la consommation, même occasionnelle...
Il est donc indispensable de connaître les limites de chacun afin d’adopter un comportement responsable envers autrui et soi-même.
Quelques chiffres sur la consommation d'alcool
En dépit des risques, la consommation d’alcool est encore aujourd’hui profondément ancrée dans les moeurs françaises, propulsant la France à la seconde place des pays à la plus forte consommation parmi ceux de l’Union Européenne. En effet, le vin s’avère être la boisson alcoolisée la plus bue en France, s’élevant à 12 litres d’alcool pur par français, à l’année (soit 96 litres de vin à 12°).
Alcool et santé : prenez garde aux excès !
Du point du métabolisme, l’alcool est absorbé par le tube digestif, ralenti par l’éventuelle présence de protéines et de glucides, puis passe dans le sang avant d’être diffusé dans tous les organes de notre corps. Son élimination est réalisée essentiellement par le foie, qui est secondé par les reins, les glandes sudoripares et les poumons. Cependant, la quantité d’alcool dans le sang décroît lentement après l’absorption complète, son élimination s’élevant de 0,10 à 0,15 grammes/litre par heure.
A SAVOIR : le taux maximal d’alcoolémie est à son plus haut entre 30 et 60 minutes après l’ingestion.
Les effets de l’alcool sur la santé sont nombreux et peuvent représenter un danger pour le consommateur ou toutes personnes extérieures. Parmi les effets les plus courants nous retrouvons :
- baisse de la vigilance,
- troubles de la mémoire,
- troubles sensoriels (estimation des distances, champ visuel, vision des couleurs, etc.),
- troubles de la coordination des mouvements,
- vertiges, nausées, vomissements.
Plus rarement, l’alcool peut être à l’origine de troubles plus graves telles que des crises d’épilepsie, des hépatites aiguës ou la destruction de fibres musculaires liée à des phénomènes complexes.
Stop aux idées reçues !
Contrairement à ce que l’on pense...
- L’alcool ne désaltère pas, mais entraîne un phénomène de déshydratation, notamment en faisant uriner davantage.Celle-ci est étroitement liée à la sensation de « gueule de bois » ressentie le lendemain d’une forte consommation d’alcool.
- L’alcool ne réchauffe pas, mais entraîne une diminution de la température corporelle (½ degré pour 50g d’alcool). La sensation de chaleur ressentie est due à la dilatation des vaisseaux sous-cutanées qui dissimule l’abaissement de la température, susceptible de provoquer de graves problèmes par temps froid.